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Les carnets de Zoé
19 juin 2012

L'écriture [2]

Comme je n'aime pas trop poster des pavés, j'ai préféré scinder cet article, vous pouvez lire le début en cliquant. Ou pas.

 

Je pense donc que la discussion (même si je l'aime beaucoup), reste dans le top 10 de mes frustrations personnelles. 

On y retrouve aussi le dessin.

Là, pareil, c'est jamais comme c'est dans ma tête, et je ne réussi pas souvent faire passer quelque chose d'un peu complexe.
Le blog reste quand même un bon entraînement. Et j'essaye de ne pas me décourager. (si, si )

Mais l'écriture donc.

Là c'est différent.

J'écris depuis que j'ai 7ans.

J'ai d'abord écrit des journaux intimes, les seuls carnets que j'ai jamais réussi à finir.

Ils ont été marqué par mes lectures, d'abord calqués sur le style de celui d'Anne Frank il me semble. Commencer par un classique "cher..." Mais ça m'a vite gavé.
En les relisant je crois déceler aussi des influences venant de Pennac. Gamine, l'argot parisien de Kamo me plaisait beaucoup. Très vite suivi d'un style où je retrouve avec tendresse l'ombre de Marie-Aude Murail, parfois de Moka et aussi de Gudule (surtout dans le plaisir de se permettre les jurons).
Un peu plus tard, la famille Malaussène m'ayant longuement tenu compagnie, beaucoup de tournures sont empruntées à cette saga.
Il y a aussi eut une courte phase "Georgia Nicolson" (!) où je notais les heures et recopiais certaines expressions (la honte), une phase poésie (!!!) que je ne peux pas relire sans rougir. 
 
J'ai vu aussi mes phrases se transformer petit à petit en listes. Névrotiques. Pour trouver des solutions.
Avec des habitudes de ponctuation ou l'emploi récurrent de certains mots qui se transformaient en code indéchiffrable. Des pages entières remplies jusque dans les coins, codifiées, incompréhensibles, raturées, avec des schémas et des morceaux arrachés.

Je l'ai ai relu très récemment, mes journaux, tous à la suite.

Et j'ai eu un autre regard sur l'évolution de la gamine que j'ai été.

Peut être qu'un jour je regretterai de m'en être débarrassé, mais j'ai eu besoin de le faire. J'avais eut l'occasion de regarder par cette fenêtre là du passé, et j'avais besoin de la détruire. De savoir qu'elle n'existait plus, à part en moi.

Un peu comme j'ai supprimé mes premiers blogs. Parce qu'ils ont rempli leur office de déversoirs à cerveau, et que je ne veux pas vraiment qu'on puisse y retourner. Ni moi, ni les autres.

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